dimanche 16 mars 2008

La rillette des copains


Pour ceux chinon point oublié Jean Carmet.
La rillette des copines et des copains...
Vous foncez tout droit acheter des travers, de la palette (pour les artistes) et du jarret demi-sel, vous en faudra pour rentrer.
À parts égales, c'est un plat de partageurs !
Vous découpez le tout en gros cubes, en abandonnant à leur triste sort les os, les cartilages, la couenne et le gras.
Cubes que vous faites dorer au fond d'une cocotte adorée avec une ch'tite louche de saindoux.
Et un oignon coupé en lamelles, pour les faire pleurer.
Quand ça croustille, bouquet bien garni et 1/3 de litre de blanc du coin (Chinon, Saumur...), grand comme un 1/2 litre environ, on n'est pas mesquin.
À feu doux, tout doux, on laisse bouilloter 4 heures bien trempées.
Un tour de poivre, pas de sel !
Et on écrase tout ça contre les bords de la cocotte, avec une fourchette ou une cuillère en bois.
Çui qui préfère le passer au mixer devra me présenter ses parents.
Que je leur apprenne, à élever si mal leurs gosses...
Vous mettez la merveille en pots, et vous laissez refroidir.
Une p'tite couche de saindoux, et hop, au frigo, pour rassir 3 ou 4 jours.
C'est pas de la rillette pour porc, c'est de la rillette de cochon !
Donc, si vous la trouvez un poil sèche à la dégustation, eh ben vous l'arrosez, sans hésitation.
À larges rasades...
D'un Saint-Nicolas-de-Bourgueil, ou d'un Chinon.